Voilà quelques fautes :
Je me suis toujours posé des questions sur la galanterie des hommes …
Voici mon histoire durant la guerre de 1870 :
Tout était calme dans notre château quand on a connu la nuit de l’horreur. J’étais avec mon père, comte de Roufé. Nous venions de finir le souper lorsque douze uhlans débarquèrent. Après avoir mis notre demeure sans dessus dessous (
sens dessus dessous), ils nous menacèrent avec leurs fusils et nous forçâmes
(à nous rendre)vers les oubliettes. A ce moment là, trois valeureux gardes et le jardinier tentèrent de s’opposerais les uhlans
(tentèrent de s'opposer mais les uhlans)étaient bien trop rapides ; ils finirent fusillés ou pendus. Que leurs âmes reposent en paix …
Nous étions dans un cachot humide. Suite à cela, nous décidâmes, Père et moi, de nous enfuir durant la nuit. Il faisait nuit noire. Même pas un rayon de lune. Nous marchâmes très longtemps tandis que la neige tombait à gros flocons. Père était épuisé et tremblait de froid, il m’avait prêté son manteau. Je me sentis tellement inutile dans cette situation, comme un fardeau. Je me croirais
(croyais) en train de me battre contre la mort.
Nous avons marché durant au moins trois heures, quand soudain on entendit des cliquetis et des voix. C’était des soldats, amis ou ennemis, nous ne pouvions savoir. Sans nous en rendre compte, une dizaine de soldats nous capturèrent par derrière. J’ai sursautée et criée
(j'ai sursauté et crié) , si fort que je m’étais métamorphosée en une femme, beaucoup plus mature. On nous emmena devant une troupe de soldats. Ils étaient plus d’une centaine, peut-être plus … On me mit à l’écart, et le capitaine commença à interroger mon père. Je n’ai pu entendre la conversation, mais je savais que nous allions suivre la garnison.
Maintenant
marchant (
il faudrait supprimer ce marchant qui fait double emploi avec le marchâmes qui suit) dans le froid avec plus d’une centaine de soldats, nous marchâmes longtemps, j’étais à côté de Père. Soudain, je me suis effondrée, je n’avais plus la moindre force. Les soldats formèrent un cercle autours de moi, et j’entendais
(j'entendis) un peu plus loin le capitaine trépigné
(trépigner) . Un soldat s’était détaché du cortège et cria : « Allons, les camaraux, faut porter cette demoiselle-là ou bien nous n'sommes pu Français, nom d'un chien ! ».Sans m’en rendre compte, quelques soldats étaient partis dans le bois et ont apportés des branches, montées en litière. Me voyant tremblante de froid et prête à mourir, le soldat récria
(s'écria) : « Qui est-ce qui prête sa capote ? C'est pour une belle fille, les frérots ! ». Et à ce moment, dix vêtements bien chauds me sont jetés et en quelques mouvements, je fus chaudement couvée
(couverte). Je sentis que la litière se soulevais
(soulevait): six hommes robustes me portèrent. Je m’étais blotti
(blottie) dans ce lit chaud et j’essayais de m’endormir. Les soldats semblaient heureux de m’avoir recueillis (
recueillie c'est toi qui a été recueillie), peut-être que cet effet est visible chez tous les hommes ?
Pendant que le sommeil me gagnait, on s’arrêta brusquement. Plus rien. Plus le moindre bruit. Le silence était complet. Soudain, j’entendis plusieurs coup
(coups de feu) de feu terrible tranchés
(terribles claquer dans) le silence du bois. Puis, j’entendis aux loin peut-être deux chevaux s’enfuyant au galop. Prise de peur, je sortis ma tête puis je demandais :« Qu'est-ce qu'on fait, on se bat? »
Le capitaine me répondu
(répondit) :« Ce n'est rien, mademoiselle; nous venons d'expédier une douzaine de Prussiens! »Je me tus. Pourquoi tant de violence ? Pourquoi tant de haine ? Je me reblottis dans mon lit.
Les soldats ont marchés durant au moins trois heures, puis une voix lointaine cria : « Qui vive ? ». On s’arrêta. Puis, suite à une longue conversation, nous avons repris la marche. Puis une autre voix, plus proche, a dit : « Que transportez-vous sur ce brancard ? »
Je savais que l’on parlait de moi, je me suis levée hors de ma couette et je
(j'ai )dit : « C’est moi, monsieur. »Je ne compris pas pourquoi tous les soldats se mirent à sauter de joie et à crier « Vive la France ! », mais leur bonheur faisait plaisir à voir. On me porta en triomphe jusqu’au centre du camp, puis on m’offrit une chambre pour Père et moi.
Plusieurs années se sont écoulées. Les barbares uhlans se sont repliés, la France était victorieuse. Les soldats nous raccompagnèrent à notre demeure.
Cette histoire n’est pas la preuve que les hommes feront tout et n’importe quoi pour les yeux d’une femme ?
J'en ai peut-être raté une ou deux.
Bon courage.