Le projet : Poulet

Bonsoir.

Je ne sais pas si je suis au bon endroit pour placer ça...

C'est une idée qui m'a traversée la tête ce matin et qui est revenue avec insistance ce soir... Un idée de scénario... pour une idée de BD... Un roman noir...
(mais j'ai des flopées d'idées qui n'aboutissent à rien... on verra bien pour celle là)

Voici, pour commencer, la présentation du sujet (s'il j'y donne suite, j'écrirai la suite à la suite...)

ATTENTION !!! CE TEXTE PEUT CHOQUER.

Le projet : Poulet - Présentation.

Le personnage est un poulet. Un poulet sans nom. Mais il pourrait tout aussi bien s’appeler René, ou Pierre, ou Christian, peu importe : Quand on n’a pas de nom, un prénom en vaut bien un autre.

René n’est pas un poulet ordinaire. Pour son malheur il est conscient de sa condition de poulet. Un de ses ancêtres a du se trouver dans la basse-cour d’Eve lorsqu’elle mangea la pomme, et elle lui aura jeté le trognon.
Après des générations de poulets se succédant dans l’ignorance la plus béate, il a fallu que ce soit sur lui que s’abatte enfin cet héritage maudit, ce cadeau pourri. Dieu devait avoir trop à faire à em...erder le monde pour se soucier du sort des poulets, à moins qu’il ait jugé que les hommes s’en occupaient déjà fort bien.

Il y a deux choses qu’on ne peut pas reprocher à dieu : Il ne plaisante pas et il n’oublie jamais rien.

René aurait pu voir le jour au grand air, auprès des poulets fiers et virils des campagnes. Il aurait pu se faire qu’il soit philosophe, ou poète, ou rêveur, et qu’il mette son intelligence au service de l’adoration de la vie et du bien être sur terre. S’il avait eu la chance de naître au bon endroit, il aurait pu faire de si grandes choses...

Mais il n’a jamais vu le jour.

Dès sa naissance, on l’a jeté derrière les murs noirs d’un hangar terrifiant. Il n’a jamais connu sa mère. Ils sont des milliers autour de lui, à crier, à respirer le même air d’amoniac qu’il a du mal à respirer. Il les entend, et il les sent. Et quand les néons s’allument, il les voit : pâles... pâles à faire pâlir d’envie une endive neurasthénique, des milliers de bébés difformes, beaucoup trop gros pour leur âge ! Des centaines de mourants, des dizaines de crevés, à moitié liquéfiés et digérés par un sol putride. Mais tous, tous ceux qui ont encore la force de bouger, se battent pour atteindre la meilleur place d’un repas qui les mènera à l’abattoir. Dans ce repas ils trouvent la drogue qui les fait supporter leurs souffrances et ne pas mourir de douleur... trop tôt.

C’est dans cet enfer que René prend conscience de son existence, de sa différence, de l’impossibilité de communiquer avec ses semblables, et de l’urgence de quitter cet endroit.

Il est agé de cinq semaines et, dans le meilleur des cas, il ne lui reste plus que deux semaines à vivre.

Oh, comme c'est triste

J'aime bien cette idée de petit poulet qui vaut devenir poète...

Ton texte est saisissant :O C'est quelque chose de revoltant, à laquelle on ne pense pas toujours,.
Ce que j'aime dans ton texte, c'est que c'est raconté d'un point de vue "humain" et je me rends mieux compte de l'atrocité de cette pratique.. Mais malheureusement c'est pas prêt de changer...

J'ai entendu dans un reportage que les poulets en batterie étaient en moyenne au nombre de 24 par mètre carré ..

Tu vas adapter l'histoire en BD? C'est une bonne idée ^^ Je te souhaite bon courage pour traiter un sujet si sombre !

Tu humanise ton poulet, tu lui donne une conscience de lui-même qui dénaturalise le coté animal du personnage.
Je trouve ça un peu dommage, personnellement.
Je serai curieuse de voir quand même les dessins du héros gallinacé
Bonne continuation pour la suite !!

Excellent

J'aime beaucoup ton style d'écriture, il est très agréable à lire

En meme temps je vois pas comment elle aurait pu retranscrire les pensées d'un poulet (en admettant qu'un poulet ai des pensées concrètes) autrement qu'en passant par l'humanisation de l'animal..

Merci à vous !
C'est un sujet grave et il faut un poil d'humour pour faire passer la pilule...

Le propos n'est pas tant dans la dénonciation des conditions d'élevage des poulets de chair (par opposition aux poules pondeuses élevées en batteries... Qui ne sont pas mieux loties)
Mais plus dans le parcours d'un être pensant et sensible qui découvre le monde terrifiant dans lequel il vit. Il est seul pour y faire face. désespéré de ne pas parvenir à convaincre les autres poulets, il s’échappera seul... Ce sera le début de la découverte du monde derrière le monde... et tout ce monde continuera à vouloir sa peau...
Une quête initiatique, une métaphore des humains : ceux qui vont tous les jours se battre pour manger et restent dans le noir... Ceux qui veulent s'échapper et qui ne trouvent personne pour les comprendre... S'échapper... Mais pour aller où et trouver quoi ?

... Dans un tableau qui dépeint la cruauté des humains (sans métaphore) et les abominations qu'il commettent.

Le projet : Poulet - Avant première

La première partie commence avec l’éveil de sa conscience et se termine au moment où il parvient à s’évader.
Première partie : premier chapitre ? premier épisode ? premier livre ?... Tout dépendra du volume de cette première partie.

C’est avec ce début que tout va être défini :

- La personnalité de René,

- sa manière de raisonner : Je souhaite qu’il ait une intelligence de poulet évolué, et pas de primate évolué (je n’ai pas encore réfléchi à ce que pouvait être la manière de raisonner d’un poulet intelligent : si quelqu’un a des suggestions je suis preneuse)

- Le style textuel : à la manière des romans noirs, avec une pointe d’humour pour dégoupiller la tension... Les pensées et les paroles de René seront lisibles en clair, et en français... Mais tous les sons produits par les autres créatures (y compris les hommes) seront du baragouins incompréhensible. Le parti pris est d’accompagner René dans ses pensées, dans sa quête, et dans sa solitude.

- Le style graphique : Pas de dessin rigolo : du strict, du noir, du sévère, de l’encre à la plume mal taillée, pas de ces plumes d’écolière aux traits réguliers... En numérique, bien sur, je me sens incapable de choses pareilles sur du papier... Mais même en numérique ça n’est pas gagné (pour l’instant je ne connais que la plume d’écolière et les dessins rigolos)
Le parti pris sera de regarder le monde à la hauteur de René : Ne voir que le bas des choses très grandes (comme les hommes) et, même en regardant vers le haut, voir les parties hautes floues

Aucune suite ne pourra être envisagée tant que cette première partie ne sera pas bouclée

Le projet : Poulet - Première partie - Description des étapes et découpage. (en construction)


0 - Présentation. Sur une page :

Le narateur présente le personnage : Reprise du texte de présentation jusque “Mais il n’a jamais vu le jour.”... En blanc dans des cases noires.


1 - Flash info :

Les néons s’allument. Première case toute blanche. Les cases suivantes se chargent petit à petit de dessins aux traits de plus en plus prononcés, commençant au gris clair et finissant au noir profond. Pas de textes.
Scènes d’arrachages de poulets, cueillis par grappes, par le cou, par les pattes, par les ailes, membres tordus, membre cassés, membres arrachés. Au sol, les vivants et les morts indifféremment piétinés par des bottes de géants. Les cadavres flasques, morts ou vifs, ramassés avec de grandes pelles et empilés dans des poubelles à la bouche béante et baveuse. Les jets d’eau et d’ammoniac pour évacuer les excréments et le sang, et tout ce qu’un corps peut produire.
La farine déversée, la ruée, on s’y jette, on y plonge, on en est recouvert, et on se fait bouffer par les autres qui trouvent en vous un nouveau point repas.
A intervales plus ou moins réguliers, apparait une case avec un poulet ,qui se démarque du lot. Dans son regard effrayé on perçoit une conscience, une analyse, une peur, une distance. Il évite la cohue, il cherche les coins où il ne sera pas bousculé.
Il ne se précipite pas avec la foule. Quand la lumière est là, il se cache et il observe. Il regarde le visage des hommes, des formes lointaines qui se ressemblent toutes. Il regarde derrière les hommes, le trou clair d’où ils sont sortis et par où ils s’en iront. Il respire. Il lui semble que l’air est moins chaud dans ce trou. Il écoute. Il lui semble que dans ce trou il n’y a pas de cris, il n’y a pas de mort.
Il regarde au plafond. Il aperçoit des petites formes sombres, aux endroits où, dans l’obscurité, il lui avait semblé entendre des murmures étranges, capté des odeurs inconnues. Une de ces formes ressemble à la forme que prend le trou lorsque les hommes viennent.
Les néons s’éteignent. Dernière case toute noire.


2 - éveil de la conscience

Première case noire. Dans les cases suivantes, les yeux s’habituent progressivement à l’obscurité et on discerne des formes. Gros plan sur le visage de René. Les yeux équarquillés. Il pense et se remémore ses observations :

“Ils ne m’ont pas pris.
Ils sont partis
J’ai eu si peur.

Tous ces frères à terre
piétinés
Ils ne bougeaient plus
Ils me faisaient peur
eux aussi...

Le blanc d’avant,
ils étaient déjà là
et celui d’avant aussi
Immobiles
froids, pourris

Ce n’était pas les mêmes

Les hommes ont raclés par terre
pour décoller mes frères
Ils les ont jetés

Au prochain blanc il seront encore là

Je ne veux pas finir comme eux...

Ils ont attrapés mes frères debout
Ils les ont cassés.
Ils ont criés.
Ils n’avaient plus de voix
mais ils ont criés...

Ils les ont jetés...

Je ne veux pas finir comme eux...

J’ai mal...

dedans
J’ai mal quand je respire
ça me brûle
Ma chair

Quand je bouge, j’ai mal
quand je mange
j’ai mal
quand je regarde

Mais je dois regarder
Ne pas fermer les yeux...

Je ne veux pas finir comme eux...

Il mangent beaucoup
et ils dorment.
Ils n’ont pas mal quand ils dorment

je devrais faire comme eux
manger beaucoup et dormir

Ne plus avoir mal...

Ceux qui ont beaucoup dormi ne sont plus ici.
Les hommes les ont tous pris.
Ils étaient tous très gros...

Je ne veux pas finir comme eux...

Quand ils ouvrent les yeux ils continuent à dormir...
Il ne me voient pas.
Je leur parle, mais ils ne me comprennent pas.
Ils ne se parlent pas.
Ils ne font rien pour se comprendre.

Je ne les comprends pas...”


3 - L’éclosion d’une idée fixe.

René se dirige vers la porte.
Il doit se faufiler, forcer le passage, passer par dessus la multitude des poulets :

“Attention !
Poussez-vous !
Laissez-moi passer !
Je vais là bas...”

La porte est haute, et elle est plus large encore. Elle s’ouvre par le millieu. Au niveau du sol, un rayon de lumière marque la limite.
Il passe son bec sous la porte et il pense “Si je reste là je vais me faire écraser”
Mais il reste. Il respire. L’air lui fait du bien. “qu’y a t’il dans ce trou ?”
Il pose sa tête bien à plat sur le côté et il ouvre son oeil le plus près du sol.
Il regarde.
Il ne comprend pas ce qu’il voit. Tout lui est inconnu, à part les hommes qui bougent et qui portent des grands casiers remplis de ses frères.
Il y a des couleurs qu’il n’a jamais vues, une lumière douce et agréable. Mais aussi des choses gigantesques qui se déplacent en faisant du bruit, des animaux monstrueux, sans plumes, avec des pattes à la place des ailes et des dents à l’intérieur du bec.
Il ne parvient pas à voir le plafond, et, derrière le mur, derrière le camion de transport de volaille, après le portail grand ouvert, il ne parvient pas à voir le mur suivant.
Il est bouleversé : “Tant d’espace autour ! on reste entassés ici ! Pourquoi ?”
Le hangar, qu’il trouvait jusqu’alors si “infiniment” grand qu’il n’avait jamais osé le parcourir sur sa longueur, restant sagement dans sa petite partie près de ses petits voisins, ce hangar lui parait soudainement minuscule !

“Je dois aller dehors” Sa perception du “trou” venait de changer. Le hangar devenait le trou.

Il se relève. Il ferme son oeil qui s’est chargé de lumière pour pouvoir de nouveau voir dans le noir. Il regarde l’intérieur du hangar en s’éloignant de la porte.

“Mais pas par ici. Trop d’hommes. Les monstres avec des dents. Grandes comme une patte !”

Il frémit.

“Trouver un autre passage. Plus loin, chercher sur les murs. Plus haut, sur le mur du haut”

L’image du petit trou “comme un trou d’homme” lui revenait à l’esprit. Il hésite un instant. S’il se lance dans l’exploration du hangar il n’arrivera plus à retrouver “son petit coin et ses petits amis”
Il les observe. Aucun ne se doute de la décision qu’il doit prendre. Chacun se tord dans sa douleur ou se réfugie dans son sommeil. Sa gorge se serre, mais ce n’est pas causé par la nourriture ou par l’air acide.

“Mes frères...”

Il se met en marche.


4 - L’exploration du mur

Il avance en longeant le mur. Il pense : “il faut passer par le mur... Le mur est la peau.” Au pied du mur il fait encore plus sombre. Il a du mal à avancer. De nombreux poulets ont collés leur tête et leur ventre contre la paroie, parfois l’un sur l’autre, parfois sur trois étages.

“Pourquoi font-ils ça ?”

Il s’approche d’un bout de mur dégagé. Il y colle son ventre et il y colle sa tête.

“C’est frais !”

Il est bien. Comme s’il dormait, mais éveillé, et conscient qu’il est bien. C’est mieux que de dormir. Quand on dort on ne souffre pas, mais on sent pas qu’on est bien. On n’est pas bien : On n’est plus rien. Comme quand on est froid et pourri.

En touchant une des fins du hangar, il lui parait à nouveau moins grand.

“Le mur est la fin !”

Il reprend courage et continue sa progression en s’écartant un peu du mur.

Il marche un long moment sans rien trouver d’autre que le sol, la litière souillée, le mur et les poulets ventouse.
A mesure qu’il avance, la farine se raréfie. Les poulets fouillent la litière et mangent leurs excréments. Leur regard est sans expression. Ils sont zombies. Et, quand il ne restera plus rien d’autre, ils casseront leur bec sur le sol et mangeront leur bec.

“et pourtant ils sont gros !”

Il inspecte le plafond tout autant qu’il scrute le mur. Il a repéré plusieurs de ces formes sombres qui ressemble au trou d’homme. Il n’en a vu aucun s’ouvrir.

Il a mal dans ses pattes. Il a soif. Il a chaud. Il doute à nouveau. Il se rapproche du mur pour s’y coller un instant.
Il voit de nouveau l'alignement sombre et frais se prolonger... Mais quelque chose a changé :

“La fin du mur !”

Ses yeux, déjà grands ouverts, s’écarquillent encore plus. Il court, il saute, il enjambe, son coeur bât très fort... Enfin il y est, il le voit, il peut le toucher :

“Un nouveau mur !”

Il est heureux. Il a accompli ce qu’aucun poulet avant lui n’avait même jamais pensé faire : La traversée du hangar dans sa longueur ! Tout lui semble possible. L'existence de ce nouveau mur, sa découverte, provoque une explosion de pensées dans sa tête en ébullition :

“Il n’y a pas qu’un mur !
Il y en a un autre !
Et peut-être encore d’autres ?

Il n’y a rien sur LE mur...
Sur le nouveau il y a peut-être ?
ou peut-être sur un autre ?

Il y a un nouveau mur
ça veut dire qu’il est différent !
sinon ce serait le même
il n’y en aurait qu’un !

Forcément !

A quoi servirait de faire plusieurs murs si c’est pour faire les mêmes ?”

Son intelligence vient de faire un pas de géant. Il est prêt à partir à la découverte du nouveau mur.


5 - A la découverte du nouveau mur

?? -

?? -

?? - Tentatives de communication.

?? - Un plan d’évasion en solitaire

?? - Préparatifs

?? - L’évasion

XX - Final

Devant la magnificence du monde qui s’offre à son regard, René, la crète au vent, la langue pendante, le bec grand ouvert où s’engouffre le vent provoqué par la vitesse,
René, juché sur des caisses pleines de poulets qui passent leur tête et leur cou entre les barreaux de bois pour respirer, eux aussi, ce nouvel air de liberté,
René, emporté avec ses frères par un camion de transport vers une usine d’abattage et de traitement des volailles,

René se prend à croire que ce monde si grand, si coloré, si bon a respirer, a été créé par une force supérieure.

A ce moment précis, il est convaincu que cette force l’a aidé.

Quand on sais en neurophysiologie que c'est le nombres de circonvolutions qui compte et pas le volume du cerveau , c'est chez les oiseaux, descendant des dinosaures, que cette organe en a le plus. Normal, si les gallinacés n'avaient pas été contraints à rester au sol, il aurais du savoir voler, et voler n'est pas à la porté de tous ...

Ton histoire me fait étrangement penser aux camps de concentration. Bon je dis ça parce que j'étais en train de repenser à la Pologne et au fait qu'on avait une sortie d'organiser....à Auschwitz. C'est presque le même genre, mais d'un point de vue animal cette fois

JPP : Je pense finalement rester sur un mode de raisonnement calqué sur le raisonnement humain (comment pourrais-je faire autrement ?)... En tenant compte du fait qu'il ne connait rien d'autre que ce qu'il voit dans ce hangar... J'en était aussi arrivée à l'idée de lui faire "re"découvrir sa capacité de voler lors de son évasion.

Polskabi : Hélas tu dis vrai : L'homme est capable des pires abominations... Ce qu'il fait subir aujourd'hui aux animaux à une échelle industrielle et dans l’indifférence la plus totale, il le faisait subir aux hommes dans les camps de concentration... Nous avons tous un devoir de mémoire pour éviter que cela ne se reproduise un jour : Il y a toujours des tyrans, des pays en guerre et des exterminations... ça ne fait pas partie de l'histoire ancienne de l'espèce humaine...


Je viens de compléter la première partie : 2 - éveil de la conscience

Zlowa a écrit:

Tu humanise ton poulet, tu lui donne une conscience de lui-même qui dénaturalise le coté animal du personnage.

Eh béh! D'après ce message, Lydia, ton poulet ne devrais dire que "Manger!"
durant toute l'histoire (bah oui, j'm'auto-fais rire.)

Sinan...p'tet tu pourrais modifier des expressions en langage de poulet.

Et puis...j'vais suivre l'avancé attentivement ;D

Bon courage

Bonjour Lydia,

J'ai un peu de retard sur ce post, mais je ne dispose pas de beaucoup
de temps.

Le texte de présentation...

Citation :

Le personnage est un poulet. Un poulet sans nom. Mais il pourrait tout aussi bien s’appeler René, ou Pierre, ou Christian, peu importe :

Mais nooon, Christian c'est une grenouille pas un poulet...
heu... on se concentre, on se concentre !


Le premier texte est vraiment saisissant.
Il rend très bien l'horreur de ce genre d'endroit.
L'émergence d'une conscience dans ce lieu fait frémir.

La suite est dans le même registre, bien écrit avec des descriptions
et des mots assez sobres pour décrire le quotidien de ce pauvre René.
J'aime beaucoup la partie 2 "éveil de la conscience" : l'angoisse, la
peur de la mort omniprésente,... tout cela est très bien rendue par la
phrase qui se répète inlassablement "Je ne veux pas finir comme eux..."
qui semble enfermer le personnage dans une espèce de spirale étouffante
(heu, je ne sais pas si les termes sont bien choisis mais c'est ce qui me vient à l'esprit ^^").

Le projet à plus long terme me parait très intéressant !
Je ne peux que t'encourager !!

Citation :

Je souhaite qu’il ait une intelligence de poulet évolué, et pas de primate évolué

Si tu le dotes d'une intelligence de "poulet penseur", il va falloir éliminer des mots
qui relèvent typiquement du langage humain et qu'il ne peut connaitre.
Ce qui serait intéressant, c'est qu'il s'approprie des sons du monde
qui l'entoure et les retranscrive en nouveaux mots. Car s'il est intelligent,
il dispose de cette capacité d'abstraction, je pense.
Bref, je rejoins un peu l'avis de Mow'.

En tout cas, bonne continuation pour ton projet !!
!!!

Flicky a écrit:

Mais nooon, Christian c'est une grenouille pas un poulet...

Vu le nombre d'années passées au sein de la maison poulaga la chose eût été possible.

Mow : Merci pour ton suivage attentif !
Tu t'y prends comment pour modifier des expressions en langage de poulet ?

Flicky : Bonjour !
C'est clair que de vouloir doter mon poulet d'une intelligence pouléienne est totalement impossible. Et même si j'y parvenais, aucun lecteur ne ne comprendrait.
Mon choix est finalement de le faire penser et parler normalement, simplement avec une somme de connaissance très limitée (hormis le langage).
Le lecteur le comprend parce qu'il est "dans sa tête"... et du coup, le lecteur ne comprend pas non plus les langages que René ne comprend pas (tel que le langage humain)
... Merci à toi !

Je viens de compléter la première partie : 3 - Le germe d’une idée fixe : l’évasion...
Comme elle est plus fournie que les précédentes, j'y vais par sous-parties :
A - L’éclosion de l’idée.



- Renumérotation pour supprimer les sous-parties.
- Ajout de : 4 - L’exploration du mur

- Ajout de :XX - Final (c'est pas dans l'ordre, mais c'est comme ça vient)